Connaissez-vous le sel rouge d’Hawai ? Avec le Pacifique et les volcans comme décor, les îles Hawaï offrent un très bon sel, de couleur rouge. C’est u n sel unique au monde, plongé au cœur du Pacifique. Dans l’état le plus récent des États-Unis d’Amérique, constitué d’un vaste archipel où émergent – entre vagues déferlantes et sublimes explosions de roches magmatiques en provenance directe de cette chaîne de volcans – pas moins de 137 îles au total. Avec, au cœur de l’une d’entre elles, Molokai – surnommée l’île amicale, d’une superficie de 683 km2, dont le point culminant atteint 1515 mètres d’altitude – avec, surplace, la présence de ce fameux sel rouge d’Hawaï. Au départ, issu des eaux pures de l’océan Pacifique, un sel de mer naturel, non raffiné et séché au soleil. Simple. Basique. Mais les Hawaiiens eurent l’idée de le mélanger à de l’argile volcanique de couleur rouge brique, riche en oxyde de fer, et répondant du nom d’Alaea. Utilisé dans les coutumes pour bénir, il sert aussi, depuis, à guérir et à purifier, grâce à sa composition forte de plus de 80 minéraux. Tenant une place de choix dans la cuisine locale, il est également utilisé pour assaisonner les aliments, et les conserver. En raison de sa couleur ocre, vive et brillante des plus singulières, de sa structure, fine et aérienne, et de sa saveur, légèrement piquante, le sel rouge d’Hawaï s’emploie comme une simple fleur de sel, aux gros cristaux tendres et colorés, pour assaisonner les viandes blanches, comme dans le traditionnel porc ou poulet Kalua qui mijote pendant plusieurs heures dans des feuilles de bananier, mais aussi dans les grillades et bien entendu les poissons, comme le Poke, un poisson cru mariné au citron, épices, fruits et légumes.